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L'évolution du régime représentatif dans les États d'Afrique noire francophone

 

Aline AKA LAMARCHE

Docteur de l'Université de Bouaké (Côte d'Ivoire) 

 


 

 

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Résumé :

Un demi-siècle après l’accession à l’indépendance, les démocraties représentatives d’Afrique noire francophone semblent déficientes. Évoluant dans un contexte politique peu favorable, les techniques juridiques de démocratie représentative peinent à prouver leur efficacité, notamment en matière d’expression des tendances d’opinions.
Cette déficience qui trouve son origine dans l’adhésion factice des gouvernants à ce système exogène hérité de la colonisation est caractérisée par le non respect des fondamentaux constitutionnels de ce choix politique et juridique.
Ainsi, la théorie de la souveraineté nationale et le principe de séparation des pouvoirs publics connaissent une application biaisée, notamment en raison de la forte inclination pour le mandat impératif et l’exercice d’un présidentialisme accru. La pratique multipartite quant à elle tente de se construire entre une instrumentalisation de la Constitution visant à confisquer le pouvoir, et des réalités sociopolitiques en marge de l’aménagement juridique.
Pourtant, la mise en place de nouveaux mécanismes de contrôle des élections est porteuse d’espoir car elle témoigne de l’aspiration des sociétés à une plus grande clarté du processus de représentation, et donc à une meilleure représentation. De même, l’autorité grandissante de la justice constitutionnelle est encourageante puisqu’elle vient confirmer la dynamique en faveur de l’État de droit. Et, s’il est vrai que le chemin pour arriver à cet État de droit s’avère long et ardu, l’amélioration des moyens de mise en œuvre de la représentation est significative, toutefois, de l’enracinement progressif des acteurs dans le jeu politique. Cela traduit, en effet, la sensibilisation progressive des sociétés africaines aux mécanismes de démocratie représentative dont la continuité repose sur la force des institutions et sur leur capacité à survivre aux représentants.

 

Summary:

Half a century after independence, the representative democracies of black francophone Africa seem deficient. In the setting of an unfavorable political context, the legal processes that are characteristic of representative democracy fail to demonstrate their effectiveness, particulary regarding the expression of opinion trends.
This deficiency originates in the fictitious adherence of governments to a system that is exogenous, inherited from colonization. It is characterized by the non-observance of the fundamental and constitutional principles of this political and legal choice
Thus, the theory of national sovereignty and the principle of separation of powers is distorted in its application. This particularly stems form a strong inclination for imperative mandate and the exercise of an exacerbated presidentialism. Meanwhile multipartism tries to build itself between instrumentalization of the Constitution to seize power, and distinct of legal arrangement socio-political realities.
However, the introduction of new mechanisms of election control is promising as it reflects the impetus of the concerned states toward greater clarity in the representative process, and therefore toward a better representation. Similarly, the growing authority of constitutional justice is encouraging because it confirms the momentum in favor of the rule of law. And, although the way to reach that very rule of law is indeed long and arduous, the improvement of tools of representation does show the gradual entrenchment of actors in the political game. This reflects, in fact, the progressive awareness of African societies regarding the mechanisms of representative democracy, of which continuity depends on the strength of institutions and their ability to survive at representatives.

 

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